Aqueles do Rio Azul
Setùbal
Galeria Quartel do 11
Museu do Trabalho Michel Giacometti
La Casa Bocage
Le travail en mer des pêcheurs portugais, et particulièrement ceux de Setùbal, est difficile et dangereux. Ecueils, brouillard, brume, chaud, froid, vent, tempête, pluie, roulis, tangage, ponts glissants et encombrés, ces immenses filets que l’on roule et déroule sont autant de menaces ; mais ces hommes ne renonceraient pour rien au monde à leur activité.
Ceux du Rio Azul aiment ce danger ; c’est leur adrénaline ; c'est de tout cela que leur vient une certaine fierté, mais le désenchantement se lit aussi sur leurs visages ridés : "Croyez-vous vraiment que cela vaille la peine de travailler toute une vie dans ces conditions pour gagner un salaire de misère ?”
En mer, c’est la liberté, il n’y a pas un jour qui se ressemble ; quand on y a goûté il est hors de question de retourner à terre.
A l'époque, les femmes, pour la plupart mères de famille, étaient ouvrières à la conserverie, par nécessité financière, pour quelques escudos.
Un travail difficile et laborieux, dont la qualité dépendait de ses petites mains qui répétaient avec précision tous ces gestes au quotidien.
La vie des Setùbalenses était donc entièrement centrée sur la pêche à la sardine.
Aujourd'hui, toutes ces conserveries qui ont surabondé dans le passé d'une activité débordante ont disparu, les hommes sont encore marins pêcheurs.
